L’ASSOCIATION

L’association « Landivisiau Doit Dire Non à la Centrale »

LDDNC (Landivisiau Doit Dire Non à la Centrale) a été créée le 25 janvier 2012 afin de s’opposer à l’implantation d’une centrale à cycle combiné gaz sur la commune de Landivisiau (Finistère) ou sur toute autre commune en Bretagne.

 

Qui est-elle ?

Une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et composée de membres venant de tous horizons socio-culturels, et tous horizons professionnels : commerçants, artisans, professions libérales, cadres, employés, ouvriers, retraités, ingénieurs, scientifiques.

Les membres apportent à l’association  leurs compétences, quelles qu’elles soient, pour que le projet de centrale à cycle combiné gaz (CCCG) ne voit pas le jour.

Leur démarche est citoyenne, apolitique, dans l’unique but de fédérer la population de Landivisiau et des alentours contre ce projet de centrale inutile, pollueur et coûteux.

Ce ne sont pas des extrémistes de quelque nature que ce soit, mais des citoyens qui ne sont pas décidés à accepter que leur santé, leur qualité de vie au quotidien, leurs patrimoines soient laconiquement classés au chapitre des « dégâts collatéraux ».

 

Comment est-elle organisée ?

La direction de l’association est assurée par un Conseil Collégial.

Les membres du Conseil Collégial sont nommés par les adhérents qui se réunissent en assemblée générale.

 

Son objectif ?

 

  • Alerter la population

L’action de l’association vise à dénoncer la politique du fait accompli qui s’apparente à un déni de démocratie.

Le Président du Conseil Régional de Bretagne, Jean Yves Le Drian, a signé le pacte électrique Breton le 14/12/2010, sans avoir d’abord demandé  l’avis des Conseillers Régionaux, et sans que  le Conseil Economique et Social Environnemental Régional (CESER) ait pu émettre au préalable un avis.

Une telle réalisation qui impactera fortement le cadre de vie des populations sur le site et aux alentours aurait dû faire l’objet de débats démocratiques en lieu et place des pseudo-concertations organisées par l’opérateur, Direct Energie.

 

  •  Informer sur le projet

Les importants moyens déployés par les promoteurs pour minimiser les impacts de cette centrale au gaz, ne doivent pas masquer les nombreuses conséquences néfastes de ce projet sur le plan de l’environnement, de la santé publique, sur le cadre de vie et sur la valeur du patrimoine immobilier.

Les décideurs auraient dû encourager davantage des projets innovants d’économie d’énergie et de production d’énergies renouvelables, adaptées aux ressources propres à la Bretagne et au Finistère en particulier, et susceptibles de retombées  positives beaucoup plus significatives pour l’emploi local.

Des alternatives existent, l’association les porte à la connaissance publique.

 

  •   Réagir ensemble

Alors que se profile l’épuisement des ressources fossiles, l’association apporte sa part à l’édifice de la transition énergétique. Son affiliation au Collectif Gaspare (Garantir l’Avenir Solidaire Par l’Autonomie Régionale Energétique) se veut participative et constructive dans le domaine du renouvelable et du développement durable.

 

L’association utilise tous les moyens légaux pour s’opposer à ce projet :

  • Actions d’information : distribution de tracts, organisation de réunions publiques d’information, animation d’un site internet, relais de l’information dans plusieurs communes par le biais d’associations locales
  • Actions sur l’opinion publique, les élus, les décideurs : manifestations citoyennes, déplacements aux réunions des conseils municipaux des communes de la Communauté d’agglomération du Pays de Landivisiau (CCPL),  interpellation du Président du Conseil Général du Finistère (Pierre Maille)  lors de sa venue à Landivisiau pour la signature du contrat de Territoire,  lettres au Président François Hollande , au 1er Ministre JM  Ayrault, au Ministre du redressement Productif Arnault Montebourg et à la Ministre de l’écologie Delphine Batho, Contacts Presses (écrite, radio, tv).

 

La démarche de l’association se veut ouverte et rassembleuse afin d’atteindre son objectif.

Pour cela, elle a besoin de l’engagement du plus grand nombre, dont le vôtre.

 

L’association LDDNC est elle soutenue ?

Oui, un grand nombre d’associations ou collectifs la soutiennent, notamment les associations réunies au sein du collectif GASPARE (Garantir l’Avenir Solidaire Par l’Autonomie Régionale Energétique), le GAB29 (Groupement des agriculteurs biologiques du Finistère), le GMB (Groupement Mammologique Breton), Eaux et Rivières de Bretagne (délégation Finistère Sud à Quimper), la CLCV (Consommation Logement et Cadre de Vie), Côtes d’Armor Nature et Environnement, ainsi que l’association  « Force 5 » à Plougasnou, association agréée pour la protection de l’environnement.

L’association « Force 5 » soutient l’association « Landivisiau Doit Dire Non à la Centrale » et agit en justice pour  stopper ce Grand Projet Inutile Imposé.

Présentation de l’association « Force 5 » :

L’association « Force 5 » a été créée le  23 mai 2002 suite au projet d’implantation d’un incinérateur à Saint-Jean-du-Doigt.

Depuis cette date, l’association a mené de nombreuses interventions, conférences de chercheurs, manifestations et actions juridiques afin d’aborder les problèmes de santé publique et protéger l’environnement, le patrimoine culturel et le littoral.

L’association met un point d’honneur à informer  le public en éditant chaque année un bulletin que le Président et les adhérents distribuent sur les marchés.

Le sérieux de son travail lui a permis d’obtenir en novembre 2013 un agrément préfectoral sur le Finistère pour la défense de l’environnement.

Bref résumé des actions menées par l’association depuis 2002 :

  • Action contre le projet d’incinérateur à Saint-Jean-du-Doigt. Le projet est abandonné.
  • Action en concertation avec la mairie de Lanmeur contre le projet expérimental  de co-compostage  de fientes de volailles et de fumier de porc à Lanmeur. Le projet est abandonné.
  • Actions de prévention avec l’association « Sauvegarde du Trégor » à Plestin-les-Grèves contre les algues vertes.  Conférence du Professeur Claude Lenné.
  • Action contre l’implantation d’une centrale à béton près d’une école à Henvic. Le projet est transféré à 10 km à Taulé,  dans des champs.
  • Action contre l’extraction de sable à Beg-en-Fry. L’action juridique a annulé le projet.
  • Action contre l’extraction de sable aux Duons, près de Roscoff. Le projet est autorisé malgré des actions juridiques auprès de la Cour d’Appel de Rennes, du Conseil d’Etat et de la Cour Européenne.
  • Soutien aux îliens de l’Ile de Sein qui s’opposent à l’extraction de sable sur la dune de Kerfano. Le projet est abandonné.
  • Soutien à l’association « Landivisiau Doit Dire Non à la Centrale » qui s’oppose à l’implantation d’une centrale à cycles combinés gaz à Landivisiau. Actions juridiques en cours.